La certification

La certification professionnelle

Le 17 septembre 2020 j’ai passé l’examen du rncp, une façon simplifiée pour l’examen pour obtenir le certificat professionnel de sophrologue enregistré au répertoire national des certifications professionnelles. Ce certificat n’est pas obligatoire pour exercer l’activité de sophrologue, ainsi certains sophrologues ne sont pas certifiés mais cela ne remet en aucun cas en doute leur compétences. La profession n’étant pas légiférer Ce certificat permet une reconnaissance, un cadre. De plus, certaines entreprises où institution, ainsi que certaines mutuelles, demande que le sophrologue soit détenteur de ce certificat. C’est pour ces diverses raison qu’il était important, pour moi, de faire une formation qui aboutisse à la certification.

Pour me présenter à l’examen il m’a fallu dans un 1er temps accompagner 2 personnes lors d’un stage. Je me suis retrouvée seule face à ce que je venais d’apprendre en formation et qu’il a fallu que je mette en pratique. Les personnes accompagnées savaient que c’était dans le cadre de mon stage et leur bienveillance m’a permis de prendre mes repères, mes aises. Ce fût une réussite et pour ces personnes et pour moi. J’ai ensuite préparé un « rapport de stage » qu’on appelle « exposé », dans lequel j’ai retranscrit les 2 accompagnements ainsi que le détail des séances, en autre. C’est avec cet exposé fini que j’ai pu m’inscrire à l’examen puisqu’en dehors de 2 épreuves pratiques, j’avais une épreuve de présentation de cet exposé avec une auto-critique de ce que j’avais pu proposer en accompagnements et de l’évolution de ma pratique.

Jeudi 17 septembre, 9h : le stress est à son apogée, ça vaut le coup de faire une formation de sophrologue et de ne pas mettre en pratique pour soit, tout de fois le stress n’est arrivé réellement que le mercredi. Je retrouve devant les locaux de l’examen une autre candidate, et ça fait du bien de converser et d’échanger. Nous sommes 4 à passer l’examen sur cette plage horaire. Nous sommes accueillies et on nous explique le dérouler des épreuves. Nous nous installons toutes les 4 dans une petite pièce où nous tirons au sort l’exercice que nous allons animés, nous disposons de 15 minutes pour préparer l’exercice à la suite de quoi nous rejoignons chacune nos salles d’examen respectives où un jury nous atteint. J’anime les exercices des hémicorps, pour repousser la colère. J’ai l’impression de bafouiller, de ne pas être claire dans mes consignes, je finis avant la fin du temps d’animation. Je me retrouve seule en attendant le début de la 2ème épreuve, cela dure quelques minutes mais j’ai le temps de cogité sur mon animation. Ensuite un 2ème jury vient pour la 2ème épreuve, il s’agit du 1er entretien, l’épreuve dure 20min. Là encore je finis une poignée de minute avant, j’ai mené mon entretien a termes. Mais l’objectifs énoncé est-il SMART ? je cogite de nouveau mais je me sens plutôt bien. Puis arrive le 3ème jury pour la « soutenance » qui dure 25 min. Je déroule ce que j’ai préparé, le jury n’a pas de question théorique mais s’intéresse à ma pratique maintenant, celle que j’ai depuis que j’ai débuté mon activité. Le temps passe vite lors de cet échange, il est temps de rentrer et d’attendre, de se refaire le film de l’examen, de décortiquer chaque détail jusqu’au lendemain où la réponse arrive vers 11h30, j’ai réussi !!! je peux souffler.

Je ne me souviens pas du stress que j’ai pu avoir lors de mon diplôme infirmier où de la soutenance du mémoire, mais je pense que pour cette certification ce stress était décuplé, après tout il résultait d’un choix de changement, de reconversion professionnelle. Alors maintenant je peux faire les hémicorps pour moi, sans le stress de l’examinateur…